Êtes-vous dans le train ou le regardez-vous passer??
Le CEFRIO vient de publier un étude (20 pages, donc pas la mer à boire) très intéressante sur la situation du commerce électronique au Québec. (télécharger le pdf)
En voici les faits saillants :
Le commerce électronique : un marché annuel de plus de 5 milliards de dollars au Québec
Au cours d’un mois type (mois précédant l’enquête téléphonique), 30,9 % des internautes (soit 25,4 % des adultes) ont effectué au moins un achat en ligne. En moyenne, ils ont dépensé 336 $, un montant en augmentation ces dernières années. On estime ainsi que les produits et services achetés en ligne ont représenté sur l’année 2011 un total de plus de 5,6 milliards de dollars.
De plus en plus de cyberacheteurs au Québec
Le commerce électronique progresse au Québec. En 2011, 61,0 % des internautes (soit 52,6 % des adultes) ont acheté au moins un produit ou un service en ligne au cours 12 derniers mois, soit une augmentation de 8 points de pourcentage par rapport à 2010.
Les services bancaires en ligne poursuivent leur progression
Les services bancaires en ligne continuent eux aussi de gagner en popularité. En 2011, 68,8 % des internautes (soit 56,3 % des adultes) ont régulièrement consulté leurs comptes bancaires en ligne, et 63,4 % (soit 51,8 % des adultes) ont effectué des opérations bancaires sur Internet, soit des augmentations respectives de 8,5 points et de 6,5 points de pourcentage en un an.
Une confiance grandissante dans les transactions en ligne
Les transactions en ligne, qu’elles soient bancaires ou commerciales, sont perçues comme étant de plus de plus sécuritaires . Plus d’un adulte sur 2 (53,9 %) considère que les achats en ligne par carte de crédit sont assez, voire très sécuritaires, un taux qui a doublé en 10 ans.
Les jeunes adultes, en tête des opérations bancaires et commerciales en ligne
Les usages varient considérablement selon l’âge, le revenu et le niveau de scolarité des internautes. Les 18-44 ans – surtout les 25-44 ans – sont les principaux cyberacheteurs et utilisateurs de services bancaires en ligne, de même que les adultes dont le revenu familial est supérieur à 80 000 $ par an et ceux qui détiennent un diplôme universitaire. Cependant, la situation est légèrement différente lorsque l’on étudie les usages d’Internet sur un appareil mobile.
Et voici un des défis que le Québec doit relever :
Le Québec compte de plus en plus de cyberacheteurs, qui dépensent davantage chaque année. Pour autant, les PME québécoises (de 5 à 499 employés) sont significativement moins nombreuses (65,7 %) que celles du reste du Canada (70,9 %) à posséder un site Web, et seulement 15,2 % de celles qui en possèdent un font de la vente en ligne. Le Québec pourrait ainsi, à terme, perdre des clients au profit de concurrents extérieurs.
Et je dirais même : Le Québec perd des clients au profit de concurrents extérieurs.